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Réhabilitation respiratoire

La réhabilitation respiratoire : de quoi s’agit-il ? Parmi les moyens de prise en charge de l’insuffisance respiratoire à domicile, la réhabilitation respiratoire est maintenant reconnue comme partie intégrante du traitement des patients porteurs de maladies respiratoires. De nombreux travaux ont montré que la réhabilitation respiratoire améliorait la tolérance à l’exercice, diminuait l’essoufflement et améliorait la qualité de vie des patients insuffisants respiratoires qui bénéficient ou non d'une oxygénothérapie.

Il s’agit d’une pratique médicale permettant la prise en charge globale de la maladie en associant :

  • l’optimisation du traitement, une éducation de la bonne prise des sprays,
  • l’explication simple de la maladie et des traitements en cours,
  • la kinésithérapie respiratoire : expectoration contrôlée et ventilation dirigée,
  • la diététique : mieux manger pour mieux respirer,
  • le sevrage tabagique,
  • le réentraînement personnalisé à l’effort

Pourquoi le réentraînement à l’effort ? La plainte majeure des insuffisants respiratoires est la dyspnée (l’essoufflement), d’effort puis de repos, d’apparition lentement progressive sur des années. Les médicaments (bronchodilateurs, corticoïdes inhalés et par comprimé, théophyllines, …) permettent de réduire la dégradation progressive des paramètres fonctionnels mais ne répondent pas à la plainte majeure de l’essoufflement et à son retentissement sur la qualité de vie. La dyspnée et l’angoisse qu’elle engendre conduisent à diminuer les activités physiques quotidiennes, responsables d’une fatigue et d’une faiblesse musculaire : c’est le déconditionnement à l’effort. Apparaît alors le cercle vicieux, essoufflement - déconditionnement, où la maladie initiale respiratoire responsable de l’essoufflement entraîne un déconditionnement à l’effort, véritable maladie secondaire qui ne peut être prise en charge que par un réentraînement personnalisé.

En pratique : Une évaluation initiale médicale avec test d’effort est nécessaire. Le test d’effort permet :

  • de s’assurer de l’absence de contre-indication cardiaque à l’exercice,
  • de définir le niveau de tolérance à l’effort,
  • de définir un niveau d’intensité du réentraînement et le débit nécessaire à maintenir une saturation en oxygène supérieure à 90 %.

Le réentraînement est personnalisé, grâce au bilan médical réalisé par votre pneumologue, et adapté à vos capacités en intensité.

Les résultats obtenus chez les malades déjà entraînés sont :

  • une diminution de l’essoufflement pour un effort donné,
  • une augmentation de vos possibilités lors des activités de la vie quotidienne (promenades, montée des escaliers, bricolage, ménage…),
  • une amélioration de la qualité de vie.

La réhabilitation à long terme, un travail à longue haleine. C’est le véritable défi de la réhabilitation respiratoire. Afin de conserver les bénéfices acquis lors de la session initiale, il est nécessaire :

  • de poursuivre la prise régulière du traitement médicamenteux,
  • de poursuivre au long cours des activités physiques variées.

Une collaboration étroite entre l’équipe de réhabilitation et l’équipe soignante « habituelle » du patient (pneumologue, médecin de famille, kinésithérapeute, infirmière) est indispensable à la prise en charge optimale des patients.  

Votre prestataire (SARD) peut vous donner des renseignements complémentaires.
Auteur : Dr Véronique GAUTIER Service des Maladies Respiratoires Hôpital Arnaud de Villeneuve CHU de Montpellier

 

source: http://www.antadir.com/fr/rehabilitation-respiratoire



14/08/2015
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