Groupe-d entre-aide-Fibrose-Pulmonaire-Interstistielle

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Quels sont les effets indésirables des médicaments ?

Les traitements spécifiques de la Fibrose Pulmonaire Idiopathique ou FPI peuvent être à l’origine d’effets secondaires(1) : principalement, des troubles digestifs (diarrhée, nausées, vomissements, baisse d’appétit) ou des troubles cutanés (photosensibilité)

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Prévenir les complications de la diarrhée

Déshydratation, déséquilibre en sels minéraux et fatigue peuvent survenir en cas de diarrhées.

Comment agir contre ces complications ?

Boire au moins 1,5 litre de liquide par jour(2). Privilégier l’eau riche en magnésium(2), les tisanes ou les bouillons de légumes et limiter le lait(2). L’alimentation doit rester variée et comporter des féculents raffinés pauvres en fibres alimentaires et source d’énergie (riz blanc, pâtes, semoule ou pain blanc). Pour l’apport en protéines, des viandes blanches (veau, volaille) ou des œufs sont conseillés(2).

L’alimentation doit rester variée, et comporter des féculents raffinés, pauvres en fibres alimentaires et source d’énergie

Les végétaux, surtout crus, sont à limiter. Il faut les consommer cuits, sous forme de soupes ou de compotes, ou encore mélangés à des féculents. Carottes, betteraves, courgettes, coings, poires et bananes sont les légumes et fruits à privilégier(2). Pour limiter ces complications, il est recommandé de prendre les traitements anti-fibrosants au cours des repas. Des traitements anti-diarrhéiques peuvent également être proposés ; il ne faut pas hésiter à en parler à son équipe soignante.

Gérer les nausées et vomissements

De façon générale, il est conseillé de fractionner la prise d’aliments en plusieurs petits repas et collations, de préférer des repas froids si certaines odeurs deviennent écœurantes, de manger lentement, et de veiller à bien s’hydrater en buvant régulièrement entre les repas (eau, infusion, jus de fruits, boissons gazeuses, etc.)(2). Le choix des aliments est important : les aliments gras sont à éviter. En revanche, tous les aliments lisses et épais qui limitent le travail de l’estomac peuvent être consommés : purées, flans, semoule, tapioca, compotes. Autre astuce : boire en petite quantité et en dehors des repas.Il existe aussi des médicaments qui peuvent soulager(2). Il ne faut pas hésiter à en parler à son équipe soignante.

S’alimenter malgré une baisse d’appétit

La baisse d’appétit ressentie par les patients est souvent liée à plusieurs causes : maladie, traitement ou encore anxiété. Ne pas s’alimenter entretient un cercle vicieux qui aggrave le manque d’appétit. Comment faire ? Penser aux plats que l’on aimait pendant l’enfance et fractionner sa prise alimentaire en pensant aux encas et aux collations. Miser sur une ambiance agréable, des repas partagés et des aliments variés qui font envie. Ces difficultés alimentaires peuvent susciter des questions, les patients ne doivent pas hésiter à en parler avec leur équipe soignante et à rencontrer un(e) diététicien(ne).

Prévenir la photosensibilité

Certains traitements de la FPI peuvent provoquer une photosensibilisation, c’est-à-dire une réaction anormale de la peau au soleil. Que faire ? Le contact direct avec le soleil doit être évité : il faut penser aux chapeaux, manches longues. Il est également possible de porter des vêtements anti-UV (ultra-violet) et d’appliquer une crème solaire à indice très élevé de protection(3).

                      



10/10/2018
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